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Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Lundi 11 mars 2013 à 10:14

Oui, parce qu'aujourd'hui, c'est de ca dont j'ai envie de parler. Les images sont encore bien la, gravées dans ma tête, et dans mon coeur. Cette fille, agenouillée aux cotés de son cheval, hurlant à la face du monde l'injustice de cette perte précoce. Sur ma jument, un peu sonnée devant cette scène de cauchemar, qu'invariablement nous jouerons un jour elle et moi.

Un jour, je me tiendrai la, à tes cotés ma Loupiote, pour ton dernier voyage. Et je ne sais comment je surmonterai la peine, le chagrin et le désespoir qui m'envahiront le jour ou je devrai te laisser partir. On me trouvera extrémiste, parce qu'après tout, elle n'est que ma jument. Et c'est la que vous aurez tout faux. Elle est mon amie, ma complice, ma psy parfois. Elle me fait rire et me remonte le moral a la moindre baisse de forme, elle pardonne toutes mes erreurs sans jamais m'en tenir rigueur, elle ne me trahira jamais. Et je crois que peu d'êtres humains peuvent affirmer avoir la chance d'avoir une amie aussi exceptionnelle. Je n'y pense pas souvent, parce que ce jour, il est loin, très loin. Et je ferai tout pour qu'il arrive le plus tard possible. Mais quelque part, c'est parce que je sais qu'un jour nous serons séparées que je profite autant de chaque moment, chaque seconde passée à tes cotés. 

Et c'est pour tout que l'on devrait toujours penser Carpe DIem. On se plaint, on est tristes, fixés sur notre petit nombril, la chance que nous avons d'être simplement la, à rire et à faire les erreurs qui nous construisent bien souvent nous l'oublions. C'est ce que certains appelleront la nature humaine, qui parfois s'apparenterait à de la bétise pure et simple. Je n'ai pas particulièrement envie de pondre un roman, et puisque cette phrase me semble une conclusion plutôt moyenne, je ne rajouterai qu'une chose. Profitez de chaque instant, ce que l'on croit acquis ne l'est jamais totalement, mesurez votre chance, et souriez, c'est beaucoup moins fatiguant que de faire la gueule. 

Vendredi 22 février 2013 à 9:16

Aujourd'hui, c'est un jour pas comme les autres. Aujourd'hui, j'ai senti mon coeur se serrer en me réveillant. Parce qu'il y a huit ans, pendant que je chargeais joyeusement mon sac dans ma voiture, tu me quittais pour t'en aller la ou je ne pouvais te suivre. Alors aujourd'hui, je vais parler un peu, ou beaucoup, de cette blessure qui peine encore à cicatriser comme elle le devrait. 

J'avais 15 ans, tu venais d'en avoir 16. On avait la vie à nos pieds, adolescents puérils et inconscients. Enfin pour ma part, toi, c'était autre chose. Ce 22 février 2005, tout a basculé. Cette nuit la, la corde qui s'accrochait à ton cou ne mettait pas seulement fin à ta vie, elle mettait un point final à l'innocence qui jusque la m'avait gardée de toutes les pentes glissantes qui auraient pu avoir raison de moi. Elle mettait fin à cette amitié si particulière, qui a commencé à se construire un jour d'hiver, sur les bancs du cours d'histoire de M Rubez, au collège. Je me souviens de la première fois ou, lassé de nos bavardages avec nos voisins respectifs, il nous a placé l'un à coté de l'autre, sans se douter que de la naîtraient des courses pour savoir lequel de deux arrivait le mieux à suivre son rythme d'écriture infernal, et des fous rires qui se perdraient pendant notre dernière année de collège, avant de se retrouver sur les marches du lycée ou nous étions censés devenir grands, ensemble. Toi, un peu paumé dans cette classe dont tu ne voulais pas. Moi, perdue dans cet enchevêtrement d'hypocrisie sociale. Fatalement, nous étions fait pour nous retrouver cote a cote au fond des salles de cours à voir lequel des deux réussissait le mieux à viser le pot sur nos calculatrices. Et a bien y réfléchir, c'est peut être à toi que je dois mes lacunes énormissimes en mathématiques. 

Et puis l'année a passé, toi comme moi nous nous sommes fait des amis, en plus de ceux que nous connaissions déjà. Et les heures de permes défilaient, on découvrait la liberté du lycée, les parties de cartes qu'on refaisait inlassablement, les histoires qu'on inventait en regardant tes dessins. Si j'avais pu avoir quelque chose de toi, j'aurais voulu que ce soit ca. Peut être même cette fille à la cheville enflée qui avait inspiré une si longue histoire à Thomas, assez longue pour que tu aies le temps de t'amuser à écrire ces quelques lettres sur le dos de ma main droite. "KISS". Je me souviens aussi de ce moment, celui qui n'a appartenu qu'à nous. Toi assis dans le couloir, triste. Et moi, assise contre toi, essayant tant bien que mal de t'aider a surmonter un mal dont je n'avais pas idée. Mais ce à ce moment la, nous étions bien. Pour quelques secondes, la terre a cessé de tourner, et quand je me souviens de toi, c'est à ca que j'essaie de penser. Et pourtant, bien souvent je sens monter les larmes que je n'ai jamais cesser de verser.

Les derniers instants deviennent flous avec les années. Je dois maintenant me concentrer vraiment pour faire revivre quelques instants les derniers moments que nous avons partagé. Ton sourire, ton vrai sourire, je ne l'ai vu que ce jour la. Tu sourirais avec les yeux. Et le petit éclat qui brillait au fond de tes pupilles sombres faisait ressortir encore un peu plus le gris bleu de tes iris. Si tu savais comme je suis triste de me dire que le seul jour ou je t'ai vu être heureux est celui ou tu avais déjà décider de t'en aller. Tu n'étais pas à ta place ici, du moins c'est ce que tu as cru. Parce qu'à mes cotés, aux cotés de ta famille et de tes amis, tu étais à ta place. Et les gens qui t'aimaient auraient du être cette petite lumière, cette petite chose qui t'aurait raccroché à la vie. Mais tu es parti. Et moi, quand ces mots ont détruit tout ce en quoi je croyais, je me suis retrouvée la, sans force pour avancer encore en te laissant derrière moi. Si mes derniers moments avec toi deviennent flou, le pire moment de ma vie est bien encré en moi, net et tranchant comme une lame de rasoir. Le bus, l'arrêt, les coups de fils sans réponse, et ces mots "Gaétan a fait une tentative de suicide. Il est mort ce matin". La panique, le déni, le regard d'Anne Laure à coté de moi, l'horreur dans ses yeux me reflétant ma propre image. Descendre du car, hurler, hurler à la face du monde que ca ne pouvait pas être vrai, que tu étais encore la, que tout n'était pas perdu. Et sombrer doucement dans l'oubli, je ne me souviens plus de rien de la fin de cette journée. 

Tu restes ma plus grande blessure. Je le dis souvent, tu ne m'as jamais fait de mal, tu m'avais toujours protégée comme tu le pouvais. Il n'y a qu'en partant que tu as failli à ces mots que nous nous disions parfois. Tu m'as dit un jour, que tout finirait par aller mieux. Tu as menti. Mais tout au fond de moi, je me rappelle des bons moments, de nos rires, de nos sourires, de cette partie de vie que j'ai eu la chance de partager avec toi. Et je sais qu'un jour, je réussirai à penser  à toi uniquement de cette façon. Mais quoi qu'il arrive, tu me manques. 

Lundi 4 février 2013 à 13:01

J'aurais bien envie de vous parler d'un sujet qui me tient à coeur. J'aurais pu déballer des phrases et des phrases sur l'amour de ma vie, et il est presque certain qu'un article finira par voir le jour, bourré d'éloges et d'émerveillement devant l'homme qui partage ma vie et qui la rend si belle. Mais pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui, on va discuter préférences sexuelles et préjugés. 

Le mariage pour tous...Ne faisons pas durer le suspense, ma petite caboche est à 200% POUR. Et quand je vous vois, vous tous bandes de cul bénits du dimanche fanfaronner dans les rues avec vos belles pancartes anti homo, vous me filez la gerbe. Parce que descendre dans la rue pour empêcher des gens de vivre heureux ensemble ca vous êtes les premiers, dommage qu'on ne vous y voit pas plus souvent, quand on nous enlève nos acquis sociaux ou qu'on laisse des gens crever de froid sous les ponts dans un pays ou d'autres dépensent en un mois ce qu'on devrait dépenser dans une vie par exemple? A mais alors la non voyons, "dieu" accepte très bien la mort des gens, après tout c'est dans la nature. Par contre, que deux hommes ou deux femmes se trouvent être plus heureux ensemble et c'est le drame!

Premièrement, qu'est ce que ca peut bien vous foutre? Est-ce votre petit cul qu'on veut marier à celui de quelqu'un du même sexe? Non, m'enfin, vos vies sont si remplies et si pleines de joies vous sacro saint hétéro que vous ressentez le besoin de vous mêler de celle des autres. De quel droit vous permettez vous d'empêcher le bonheur des autres sous prétexte qu'un con un jour a dit qu'on avait le droit de s'aimer que si l'un avait des seins et l'autre une queue? Quel mal font ces gens au monde? j'vais vous la donner la réponse, il ne font de mal a personne. Mais vous? Regardez vous donc un peu, a vous marier pour tromper votre conjoint avec la première secrétaire qui s'allonge sur votre bureau (oui je sais c'est cliché) ou mieux  encore avec la copine de votre femme, avant d'aller vous confesser pour vous entendre dire que vous irez au paradis quand même, parce que du moment qu'on raconte ca à papy curé qui d'ailleurs doit bander durant votre récit  tant lui aimerait s'envoyer quelqu'un, tout va bien. Qu'on soit bien clair, je n'ai strictement rien contre les gens qui vivent leur religion quelqu'elle soit de façon intelligente et sans faire de mal autour d'eux, j'en ai en revanche après tous ces abrutis qui se servent des croyances des gens et tous ces fachos qui ont déjà oubliés que les grands blonds aux yeux bleus n'ont rien de plus que quelques gènes récessifs et appelés à disparaître, a bon entendeur.

Allons donc, comment laissez faire et légaliser un acte si contre nature? Et oui parce que l'homosexualité mes amis, c'est une impasse biologique, alors comment et au nom de quoi les laisserait-on avoir des enfants gueulent nos chers patriotes de la famille modèle? 
Parce que c'est bien connu, un couple homosexuel ne peut élever un enfant sainement, au contraire du magnifique couple hétéro qui bat ses gosses et leur met des cols roulés pour caché les brûlures de cigarettes, parce que la tu comprends, il y a le sacro-saint trio: papa - maman- bébé. 
A vous écouter mes chers petits incultes étriqués d'esprit, on croirait que la famille homo parentale c'est une machine à créer des homos, aussi sales que leurs parents, ou des gamins déséquilibrés de n'avoir pas eu d'image paternelle ou maternelle. Et puis après tout, ca ne se fait pas dans la nature ces choses la, c'est bien ca que vous allez me dire? Et une fois de plus, vous allez étaler votre ignorance et vos capacités hors normes a penser que vous savez, alors que vous ne connaissez rien des choses que vous mettez si joliment en avant. 

Vous voulez parler de ce qui se passe dans la nature? Fort bien les amis allons-y, je sens que ca pourrait vraiment devenir drôle. Parce que votre si précieuse famille composée du papa attentionné, et la maman aimante et du bébé braillard, dans la nature c'est ce qu'on appelle une exception. Combien d'espèces élèvent leur rejetons en couple? Très très très peu! prenons un exemple assez simple, histoire que vos petits neurones rouillés de préjugés puissent les assimiler:

Le lion, roi incontesté de la savane et des animaux (oui oui, Disney l'a démontré!) croyez vous mes chères petites brebis qu'il élève les lionceaux avec sa chère compagne de lionne? BIP ressortez du Roi Lion les copains. Un lion, ca passe sa vie à attendre que son harem lui apporte à bouffer et les lionceaux, il ne s'en préoccupe que quand il prend la tête d'un nouveau harem et qu'il y en a qui ne sont pas issus de ses propres ébats, auquel cas, Couic les petchiots. Et pourtant, il me semble que depuis le temps qu'ils sont sur terre, on a pas encore vu de lionceaux complétement dégénérés d'avoir été élevés par les lionnes et uniquement les lionnes. , en revanche des dégénérés élevés par des hétéro on en manque pas. Je pourrais vous en citez des tonnes de gosses élevés par un seul des deux sexes dans votre chère mère nature, preuve s'il en est encore besoin que vous braillez sans savoir de quoi vous parlez. 

Il vous reste cependant un argument, qui vous exhibez fièrement sur vos pancartes à la con: l'image d'un père et d'une mère est nécessaire au bon développement d'un enfant. Ce à quoi je répondrais, qu'il me semble évident qu'un enfant sera bien plus équilibré de vivre dans une famille avec deux mamans ou deux papas dès sa naissance, qui plus est il est bien rare qu'un(e) ami(e) du couple ne joue pas un rôle prépondérant dans l'enfance du gamin, apportant de ce fait une image bien meilleure que celle du papa richounet dont le gosse ne connaît que les cadeaux qu'il lui offre pour pallier à son cruel manque de présence à la maison. Ou mieux, papa et maman font un enfant, et 6 ans après, le gamin doit comprendre pourquoi papa tient la mai du facteur et non celle de maman (cliché cliché ;)), la il est certains que pour le gamin, tout est clair et sain n'est ce pas? Bref, a lire ca on va croire que je préfère les homos aux hétéro non? Manqué, j'ai grandit dans une famille comme vous les aimez, j'ai été et je suis toujours une enfant heureuse avec des parents et un frère formidables. Et je ne doute pas que certains hmos soient aussi cons que les hétéros, parce qu'au risque de vous apprendre quelque chose, la connerie elle même se fout des préférences sexuelles de chacun.
J'aimerais simplement que dans notre belle société occidentale qui se veut tolérante au point de remettre des violeurs en liberté pour "bonne conduite", on foute une bonne fois la paix a des gens qui ne demandent qu'à s'aimer tranquille et à donner l'amour qu'ils ont à un enfant qui sans eux n'en aurait pas.

Dimanche 3 février 2013 à 19:05

Que pourrais je bien te dire, à toi qui par accident est venu t'égarer ici? 
Je suis une fille, grande fan de bestioles hénissantes, un peu fêlée du casque, mais qui le vit bien. 
Quoi d'autre? Oui, j'ai un grand faible pour toutes les bestioles à 4 pattes, et une aversion phobique pour celles qui en ont 8, mais je me soigne. 
J'ai horreur des épinards, pourtant j'ai quelques muscles, popei m'aurait donc menti? J'aime les films romantiques, et a peu près tous ceux qui nécessitent le sacrifice de quelques mouchoirs quand commence le générique de fin. 
J'adore l'histoire, et les petites anecdotes insignifiantes mais qui pour moi sont les plus jolies. 
J'ai été fumeuse, j'ai arrêté. Histoire de ne pas trop me jeter de fleurs, je me rappelle que depuis, ces foutus 5kg s'accrochent à mes hanches comme pour me narguer et me dire que quand on arrête de fumer du jour au lendemain, il vaut mieux n'avoir que des légumes verts dans le frigo si on ne veut pas gonfler comme un ballon. 
Ce que j'aime vraiment, c'est ce que vous entendrez dans la bouche de n'importe qui comme "la bio".  Je suis à la fac, et j'aime ca. Ma petite vie d'étudiante comblée me convient tout a fait, même si j'ai parfois mal au coeur à l'idée d'avoir tant de chance pendant que d'autres en ont si peu. Je fais partie de ces gens qu'on trouve étranges, d'abord parce que je ne m'habille pas comme tout le monde, je ne me maquille pas comme tout le monde, et je me fous éperdument de ce que les gens pensent de ca. Quoique, pas vraiment, parce qu'ils me font bien rire. Or, il parait que le rire rallonge l'espérance de vie, avec un peu de chance si je ris assez, je remettrais les compteurs à zéro et j'aurais vaincu les cancerettes!
Bref, vous l'aurez compris, je n'aime pas rentré "dans le moule". J'aurais même parfois tendance à me moquer des gens qui suivent les tendances à la lettre, quitte à ressembler à une boule a facette affublée de deux batons roses et d'un sourire colgate, sans un neurone fonctionnel.
Je pense que nous allons en rester la pour le moment, pour les courageux qui seraient arrivés au bout de cet amoncellement de blabla qui vient de s'échapper de ma tête pour atterir ici, il ne me reste qu'a vous souhaiter la bienvenue dans mon bordel psychédélique.

 

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