springsnow

Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Mardi 25 juin 2013 à 19:50

 Ca roule, doucement sur ma joue. Une larme, puis une autre. De fil en aiguille, c'est un torrent qui s'échappe de mes yeux rouges pour venir s'écraser sur le clavier. Pourtant, dehors il fait beau, et les rayons de soleil réchauffent la maison, et peut être un peu mon coeur. Ces images que j'avais rangées bien à l'abri loin de la surface y remontent. C'est toujours comme ca quand je fatigue, les serrures pourtant si solides habituellement se rompent comme un brin de paille trop sec. Et ce soir, tout a craqué au moment ou mon pc s'est mis a crachoté "Puisque tu pars". 
Et si, si je devais la laisser partir. Si je finissais par ne plus avoir le choix. Si je devais laisser quelqu'un d'autre construire un "eux" sur le "nous" qu'elle et moi nous formons. Si je ne pouvais plus lui offrir ce qu'elle mérite, et si je devais la laisser s'en aller. Si je devais laisser s'éteindre cette flamme qui me donne l'envie d'avancer jour après jour. Si j'essayais d'arrêter de mourir de peur à cette idée? 

Lundi 24 juin 2013 à 20:00

Je ne t'ai eu qu'un jour et demi à mes cotés et pourtant, tes piaillements me manquent. J'aurais tant aimé pouvoir faire plus pour toi. J'aurais aimé pouvoir me dire en entendant un rouge-queue dans mon jardin que c'était peut être toi, et te voir narguer le soleil en planant. Et j'aurais certainement eu plus de mal à me dire que nous avons fait tout ce que nous pouvions, et que nous n'aurions rien pu faire de plus s'il n'avait pas partagé avec moi cette envie de te sauver et la peine qui m'a serré le coeur quand je l'ai trouvé endormi. 

Samedi 15 juin 2013 à 22:33

Il y avait le vent, le bruit des vagues sur les galets, troublé uniquement par les cris de quelques mouette luttant contre le vent. Ses bras autour de moi, l'oreille contre son coeur, la terre aurait pu s'arrêter. C'était un de ces moments qu'on rêve tous de vivre un jour sans vraiment croire à leur existence. Hors du temps, il n'existait plus dans mon monde que lui et moi, perdus sur ce cordon de galet, profitant simplement de la chance que nous avons de nous être trouvés. Il avait ce petit sourire en coin que j'aime tellement, a moitié endormi contre moi, j'aurais pu passer des heures à le regarder en m'étonnant toujours un peu plus de cette chance que j'ai eu le jour ou la vie l'a placé sur mon chemin. Et ces mots que j'ai déjà dit à d'autres sans avoir la moindre idée de ce qu'ils signifiaient vraiment cognaient contre mes lèvres au rythme des battements de mon coeur. Je t'aime. 

Lundi 3 juin 2013 à 20:53

Bon, ben voila quoi. On y est. Et comme j'aime bien raconter ma vie, vous allez avoir le droit aux premières impressions d'une Isarienne qui débarque en Baie de Somme, si si. Tout commence près de la gare de la capitale picarde, le coeur lourd faut le dire, on met les voiles, direction C. 
Un foirage de d'orientation sur rond point plus tard, me voila partie pour y aller par les petites routes, ben ouais, mon cerveau m'a fait comprendre qu'il n'avait pas envie de prendre l'autoroute. Ou peut être ma titine, alliée à ma carte bleue. Arrivée à C une heure plus tard, sans casse et sans se perdre *youhou*, on déballe les affaires tout ca tout ca, avant de se diriger vers la douche bénie des dimanche soirs ou tu as glandouillé toute la journée sans même te doucher, et ou par conséquent, tu sens un peu la salicorne moisie. Oui mais non, parce qu'a C, en dehors de l'absence de chauffage *qui a dit que j'allais maigrir a force de trembler pour me réchauffer? ^^* la douche est, comment dire, sympathiquement rustique, voir un peu trop. Si, vraiment. Et avec ca, pas de pression. J'aurais la même coupe que mon frangin ca n'me dérangerait pas, m'voyez. Seulement, c'est pas vraiment le cas. Et mes chevaux longs, j'en ai chié pour les rincer. Pendant que la pomme de douche glissait sournoisement du support sur lequel je l'avais installé bien gentiment pour aller s'écraser pile sur mon pied droit. Oui oui, la pomme de douche, c'est une morue. Quelques jurons et un pied endolori plus tard, sortant de la douche toute tremblante, go se réchauffer dans la chambre. Encore une fois, niet, simple vitrage et pas de volets avec un été picard donne une picarde qui se les caille. Emmitouflage sous la couette, bien calée juste sous mes yeux tentant de rester éveillée pour relire une dernière fois les docs importants pour le lendemain. 

Le lendemain, le voila. Et il arrive plus tôt que prévu vu que le réveil ne sonne pas, et que moi, je roupille tranquille une demie heure de plus...Résultat? Cours Forest, cours, tu ne seras pas en retard. T'auras pas a casse croute pour se midi non plus, mais cours! Bon, au final, Forest Gump, c'est une tapette parce que moi j'ai réussi non seulement à arriver à l'heure mais aussi à passer au supermarché du coin pour acheter du pain dans lequel j'ai joyeusement imbriquer, c'est le mot, quelques tranches de poulet enlevées au frigo dans la précipitation au moment de partir. Première journée de stage, plutôt sympathique, un peu trop informatique peut être, mais sympathique c'est indéniable. Surtout la fin, je sens que je vais l'aimer la Baie une fois que je l'aurais cartographiée. Pas de gamelle pour cette première sortie, mais comme dit mon tuteur, faut pas que je m'inquiète, ca viendra. Rite de passage vous dite? Un peu peut être, mais après tout il parait que les masques de boue ca rend la peau plus belle, voyons les choses du bon coté. Brefouille, retour à la maison, pour manger. Si si, j'avais faim. Ouais, des bon gnogno avec de la sauce tomate! A oui, mais non, pas d'ouvre boite, alors le concentré est toujours bien à l'abri dans sa petite boite, j'ai arrêter d'essayer d'ouvrir ca avec un tournevis. Bon sinon, on a laissé la clé dans le pot de fleur toute la journée, et tout est à sa place. C'est donc possible ca? Bon, ok ca me rassure pas, mais si ca marche...Brefouille, j'ai du boulot, aster à la fin! J'aurais pu dire oreille de cochon aussi, mais c'est indéniablement moins classe.
 

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