springsnow

Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Vendredi 17 mai 2013 à 22:42

Je suis. En soi, c'est déjà plutôt cool. 
Lancée au galop sur son dos dans les champs, j'existe, mais surtout, je vis. La force incroyable de ses foulées, sa tête levée fièrement vers l'horizon, le vent sur mon visage, nos rires se perdant loin derrière nous. Je n'échangerais ces moments contre rien au monde.









Quoi, vous vous attendiez à plus? Ben non, ce soir j'ai pas envie :p

Vendredi 10 mai 2013 à 21:52

 Clac, clac, clac, le bruit du train filant et m’emmenant loin de toi résonne dans ma tête. Et tu me manques déjà. On pourrait presque trouver ca effrayant, désappointant. Parce que oui, quand tu n’es pas la, quelque chose cloche dans mon monde. Il aura fallu que les deux êtres les plus importants a mes yeux vivent à 80km l’un de l’autre. Et il ne se passe pas un jour sans que l’un de vous me manque. Ca ne fait qu’un mois et demi, et pourtant je jurerais avoir déjà passé des années avec toi. C’est peut être ce qui arrive quand on tombe sur l’homme qui est fait pour vous. Je ne suis sure de rien, excepté du fait que je n’ai jamais ressenti des sentiments comme ceux que j’éprouve pour toi. Les champs de colza défilent, pendant que je m’imagine encore entre tes bras, mes yeux plongés dans les tiens, juste assez pour distinguer le petit sourire en coin qui étire tes lèvres. Bien comme jamais je ne l’ai été, heureuse, et surtout amoureuse.

 

Mercredi 8 mai 2013 à 7:49

 Oui, voila. Ma première année de master se termine. La porte s’est refermée sur la salle ou j’ai passé mon dernier examen. Doucement, sans faire de bruit, pendant que quelque part au fond de moi, une petite voix me criait que ce soir, je fais encore un bond vers l’avant. Dans un an, ma vie d’étudiante sera finie. Et j’avoue que tout ca me fout une trouille à vous laisser les tripes au fond des chaussettes. Elle me plait cette vie, elle est belle, pleine des rires et des moments de joie qu’ils me procurent. Elle est tout ce que j’ai toujours voulu, et j’ai bien peur de me réveiller un peu trop brutalement en sortant de tout ca. On se perd, c’est ce qu’on dit. On a déjà prouvé que faire autrement, c’est possible. Mais comme en quittant le lycée, j’ai peur. Peur de perdre tout ce que j’ai, tout ce que j’ai gagné. Parce que oui, je tiens à lui, à eux, et je n’ai pas envie de voir ma vie s’écrire sans eux.

Les fins d’années c’est toujours un peu mélancolique, et désappointant. Pendant un an on a été la, on avait choisi, il n’y avait plus qu’a suivre le chemin. Et la, tout d’un coup, il faut en prendre un nouveau, continuer sur l’ancien, tout arrêter. En bref, il faut faire des choix. Et c’est un truc que personne n’aime faire, parce qu’on peut dire ce qu’on veut, un choix ca fout la trouille. Les derniers que j’ai fait étaient les bons, j’en suis aujourd’hui plus que convaincue, mais les prochains ? Sait-on jamais, il se pourrait bien que mon petit cerveau se plante ce coup ci. Et s’il y a bien un choix qui doit être le bon, c’est bien celui la. Parce qu’il décidera en bonne partie de mon avenir, et de ce qui y sera possible. Ou non.

Alors voila, je blablate encore et toujours, assise la a coté de l’église que je longe tous les jours depuis 5 ans pour aller me chercher à manger, avec un peu de soleil, et juste ce qu’il faut de vent pour ne pas avoir trop chaud. Je blablate et je me dis que j’arrêterais bien le temps, histoire de garder ce bonheur que j’ai si longtemps cherché et que j’ai fini par trouver la ou je ne l’aurais jamais cru possible. Dans l’incertitude, un avenir ou rien n’est programmé, ou tout est possible. Le mauvais certes, mais surtout le bon. Et c’était ca qu’il me fallait, je ne le savais pas, tout simplement.

Et au final, avoir aussi peur n’est pas de mauvaise augure, ca signifie que j’ai beaucoup a perdre, et avoir la vie belle, c’est bien d’en avoir le plus possible à perdre. 

Dimanche 5 mai 2013 à 8:09

 J'ai une chance insolente. Et toc!

Mercredi 24 avril 2013 à 9:07

 Je sais, j'ai déjà blablaté ce matin très tôt. Mais la, c'est du domaine du nécessaire. Coucher tout ca ici pour le sortir de ma tête, et vite. Peut être est ce parce que j'ai parlé de toi hier? Evoquer ton souvenir de temps à autre me fait du bien habituellement, ca me rassure. Je me dis que j'arrive a parler de toi, que je ne t'oublies pas mais que je progresse sur ce chemin que tu m'as forcée à emprunter en me laissant la. Sauf que cette nuit, mon pauvre petit cerveau stupide a trouver le moyen de me pondre un cauchemar comme rarement il en a créé. Tu étais la, juste devant moi, assez loin pour que je ne puisse prendre ta main, assez près pour que je puisse voir la corde qui se serrait doucement autour de ton cou, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. J'ai hurlé tu sais, j'ai essayé, de toutes mes forces, et comme il y a huit ans, je n'ai rien pu faire. Je t'ai vu disparaître, avec un petit sourire aux lèvres, ton sourire. Tu aurais du être encore avec moi aujourd'hui. Et encore et toujours, tu me manques.


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