springsnow

Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Samedi 30 mars 2013 à 7:10

 Voui voui voui, il semble bien que la réalité m'ai rattrapée. Et pourtant, c'est pas faute d'avoir couru, et vite. Si j'avais su, j'aurais marché bien tranquillement. Je n'ai pas fracassé mon joli sourire, mes petites quenottes sont toujours bien alignées derrière mes lèvres, et se retrouvent même plutôt souvent exposées au regard de tous. On me donne douze ans ces derniers temps, et si a douze ans j'avais été heureuse comme je le suis en ce moment, je l'aurais su. Alors non, je n'ai pas douze ans, ni vingt trois, ni deux, simplement, je suis heureuse. Et ca, ca les copains, c'est un truc comme jamais j'aurais pensé ressentir un jour. C'est pour les conneries de série Z les coups de foudre, c'est ce que je disais. Mais ca, c'était avant. Evidemment, une fois que la brique vous est tombé sur le coin du nez, difficile de nier qu'elle existe. Et moi, j'suis plutôt contente que ce soit sur moi que ce soit tombé, de ne pas savoir comment, pourquoi. De savoir simplement que c'est si je ris autant et que je me sens si bien, c'est grâce à lui. 
Fin de l'édito du matin, debooouuuutttt!!!!



Samedi 23 mars 2013 à 11:16

Ouais, en ce moment, je passe mon temps a pianoter. Puis effacer, puis pianoter à nouveau. C'est pas super constructif, mais ca occupe. Alors au cas ou cet article aboutirait et ne finirait pas comme les autres englouti par la petit flèche de mon clavier, j'vais encore une fois pianoter un peu. Un peu de Gojira en fond, elle a du bon la musique du frangin. Mais on va revenir à Guns N' Roses quand même. Un ciel tout gris point son nez par la fenêtre, qui pourrait bien se mettre à pleurer bientôt et contrarier mes projets pour l'après midi. On verra bien ma foi. 

M'enfin, ca me contrarierait fort quand même, parce que c'est vrai que j'en ai bien besoin de cette balade à dos de Loupiote. Pacre que oui, la grande nouvelle de la journée d'hier, c'est qu'en ce moment ce n'était pas encore assez le bordel. Alors, sa propriétaire, à lui, à mon rouquin, a décider de me rappeler et de revenir sur sa décision. Et je me rend compte que je n'ai pas encore parlé de lui ici. Shame on me. Parce que je vous ai parlé de G., et il me semble difficile de parler de ma guérison sans évoquer ce grand rouquin à quatre jambes qui m'a sortie de tout ca.

Il faut bien vous dire qu'entre lui et moi, les débuts n'ont rien eu d'idyllique, on est loin de la petite cavalière prout prout kramerisée qui tombe sur chevalou magique trop beau et qui saute trop bien. Non, c'était la cavalière crado et pleine de l'odeur du fumier du matin (huummm ^^) qui tombe sur trotteur fada de 6 ans tout maigrichon et pas très avantagé physiquement. On est resorti de notre première séance ensemble en se jurant que ce serait la dernière. Impossible que je repose un jour mes petites fesses meurtries sur ce diable roux qui m'avait martyrisée pensant une heure. Sauf que...Cette première séance était, sans qu'on le sache, le début de trois magnifiques années à ses cotés. Lui, il m'a donné un but, un défi. Ses yeux me disaient chaque fois que je rentrais dans son boxe que si je faisais ce qu'il fallait, on pourrait faire de grandes choses tous les deux. Et on en a fait. A notre échelle, on a fait plus grand que ce que j'aurais pu imaginer. 

Et c'est cette envie d'aller toujours plus loin avec lui qui m'a tenue éloignée de toutes les dérives trop dangereuses qui me tendaient les bras. Il a été mon petit coin de calme et de sérénité, mon petit bonheur. Et comme toutes les belles histoires impossibles, la notre aurait du se terminer. Et quelque part, s'il n'avait pas cette capacité à se souvenir de nous, il ne resterait de nous que les quelques photos qui pendent à mes murs, et mes souvenirs poussiéreux accompagnés de regrets. Mais non, on s'est battu pour rester ensemble pendant trois ans, et pendant les cinq années qui ont suivi, on a continuer à se battre. Je ne sais pas ou ce virage va nous mener mon beau, ce que je sais c'est que je me battrai jusqu'au bout pour un jour pouvoir de nouveau courir avec toi dans un pré, et rire de tes conneries.

Je crois bien que mon pianotage va s'arrêter la pour aujourd'hui, au final il aura mener à quelque chose. Ciao.

Jeudi 21 mars 2013 à 23:51

 Voila. C'est tout. Une semaine, et plus rien n'est pareil. Qui l'eu cru? Quelque part au fin fond du bordel synaptique qui emplit ma tête, quelque chose s'est rompu. A chercher à devenir celle qu'il fallait, j'ai bien faillit oublier celle que je suis. Je ne sais trop encore ou ces choix me méneront, je crois bien n'avoir jamais pris autant de décisions en si peu de temps. Egoïstement. Tristement. Mais égoïstement quand même. 
Et si je vous parlais un peu de cette impression qu'une autre dimension s'est soudain superposée à celle dans laquelle je pensais vivre? Non. On m'aurait donc sournoisement déposée sur une autre planète? Après tout pourquoi pas. Pourquoi le voyage interspatial et non les dimensions parallèles? Mais parce que c'est plus fun pardi. Pour en revenir à nos chèvres, (oui j'aime les blagues vaseuses, et alors?), j'attend tranquillement le retour à la réalité, s'il doit arriver un jour. En espérant si possible atterrir sur mes pieds au lieu d'aller fracasser mon joli sourire orthodontique. Après tout, je ne me suis pas trimbalée avec un rail de chemin de fer en travers de ma rangée de quenottes pour le bousiller à la première occasion venue. Non non et non.  

Donc, a  papoter de la première connerie venue, et vous conviendrez que je suis assez douée à ce jeu, je n'aborde pas en réalité le réel sujet de cet article. Quel est-il? Bonne question, il est bien trop vaste pour être décrit en quelques mots. Mais on pourrait appeler ca la crise de la vingt-trois-aine. Oui, c'est pas mal ca. Ca ne veut rien dire, c'est ridicule juste ce qu'il faut, bref, c'est parfait. Et comme je n'ai finalement pas si envie que ca de m'étaler sur le sujet, je pense reparler de la première connerie venue. Et actuellement, en dehors d'Achmed perché sur le bureau, attendant que j'appuie sur le bouton pour cracher son "Silence, I'll kill you", et de mon lapin qui se prend pour une torpille rampante, oui oui, il n'y a rien de bien surprenant ou d'intéressant dans cette jolie chambre noire éclairée uniquement par la lumière blafarde de l'ordinateur, qui crie d'ailleurs à mes yeux qu'ils regretteront ce petit tête à tête demain matin. 

M'enfin, si le pc s'éteint, la musique aussi. Et le silence en ce moment, c'est pas mon pote. On s'entend trop penser quand il n'y a plus de bruit. Des milliers de questions, de réponses fuyantes et trop rapides pour qu'un de mes petits neurones rameurs réussisse à les saisir, le bourdonnement incessant du doute et de l'incertitude, tout ca n'existe plus quand les notes les virent à coup de pied au cul. Et le mieux, c'est qu'à imaginer la petite note de musique filer des coups à la grosse vilaine question, je me marre seule devant mon écran. Une fois de plus, le ridicule ne tue pas. La preuve en est que cette jolie perruque bleue flashy était plutôt pas mal au final. Ca rime, si vous n'étiez pas avec moi ce soir vous n'y comprendrai rien, et vous vous direz simplement que je suis encore plus félée que ce que vous pensiez. Sachez simplement que j'ai des amis génialissimes, qui dans chaque situation savent vous changer les idées. Pouet. 

Lundi 11 mars 2013 à 10:14

Oui, parce qu'aujourd'hui, c'est de ca dont j'ai envie de parler. Les images sont encore bien la, gravées dans ma tête, et dans mon coeur. Cette fille, agenouillée aux cotés de son cheval, hurlant à la face du monde l'injustice de cette perte précoce. Sur ma jument, un peu sonnée devant cette scène de cauchemar, qu'invariablement nous jouerons un jour elle et moi.

Un jour, je me tiendrai la, à tes cotés ma Loupiote, pour ton dernier voyage. Et je ne sais comment je surmonterai la peine, le chagrin et le désespoir qui m'envahiront le jour ou je devrai te laisser partir. On me trouvera extrémiste, parce qu'après tout, elle n'est que ma jument. Et c'est la que vous aurez tout faux. Elle est mon amie, ma complice, ma psy parfois. Elle me fait rire et me remonte le moral a la moindre baisse de forme, elle pardonne toutes mes erreurs sans jamais m'en tenir rigueur, elle ne me trahira jamais. Et je crois que peu d'êtres humains peuvent affirmer avoir la chance d'avoir une amie aussi exceptionnelle. Je n'y pense pas souvent, parce que ce jour, il est loin, très loin. Et je ferai tout pour qu'il arrive le plus tard possible. Mais quelque part, c'est parce que je sais qu'un jour nous serons séparées que je profite autant de chaque moment, chaque seconde passée à tes cotés. 

Et c'est pour tout que l'on devrait toujours penser Carpe DIem. On se plaint, on est tristes, fixés sur notre petit nombril, la chance que nous avons d'être simplement la, à rire et à faire les erreurs qui nous construisent bien souvent nous l'oublions. C'est ce que certains appelleront la nature humaine, qui parfois s'apparenterait à de la bétise pure et simple. Je n'ai pas particulièrement envie de pondre un roman, et puisque cette phrase me semble une conclusion plutôt moyenne, je ne rajouterai qu'une chose. Profitez de chaque instant, ce que l'on croit acquis ne l'est jamais totalement, mesurez votre chance, et souriez, c'est beaucoup moins fatiguant que de faire la gueule. 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast