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Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Jeudi 21 février 2019 à 11:44

 Tu vois, je me suis posée. J’ai commencé à t’écrire un roman comme je le fait chaque année. Puis j’ai arrêté. Je mentirais de dire que mes yeux ne piquent pas un peu depuis ce matin ou que les nuits qui vont venir et la journée de demain ne m’angoissent pas le moins du monde. Mais la différence cette année, c’est que ce n’est pas ce qui compte le plus. Ce qui compte le plus c’est ma balade de cet aprem avec un mec super sympa qui me plait, et mon départ demain pour un super week end avec ces gens que j’aime de tout mon cœur et qui me font sourire jour après jour. Pour la première fois, tu n’es pas ce qui compte le plus aujourd’hui. Evidemmen tu es la, dans un coin de ma tête, avec ton sourire en coin et ta veste en jean. Mais tu ne prends pas toute la place, et j'ai bien envie de te sourire en retour. Décidément, qu’est-ce que je fais comme progrès ces derniers temps.

Jeudi 21 février 2019 à 11:40

Jeudi 17 janvier 2019 à 15:24

Gaétan. Fouquet. J’sais même plus quoi te dire. J’ai encore envie de t’écrire, évidemment. Mais souvent, dès que j’ouvre une page, je ne sais plus quoi dire. L’écran reste désespérément blanc, et je fini par tout fermer. Je ne sais pas trop ce qu’on peut raconter à quelqu’un presque quatorze ans après sa mort. Je ne sais pas ce que tu es aujourd’hui, si quelque part tu jettes un œil sur moi de temps en temps. Un peu comme je le fais chaque fois que je regarde le ciel et que bêtement, je me dis que tu es là, quelque part. Que tu as enfin trouvé une place qui te convient. Que tu es heureux. J’aimerais tellement que tu le sois. J’voudrais te voir sourire, pour du vrai. Sans cet océan de peine qui a suivi cette jolie journée. J’voudrais rire avec toi. J’voudrais que tu me taquines. M'asseoir sur tes genoux. Que tu fasses semblant de me laisser tomber. Que tu me chatouille un peu. Enlever le gel de tes cheveux. M’asseoir contre toi et oublier que les rares fois où ca m’arrive sont invariablement suivies de la sonnerie du réveil. J’voudrais que tu me laisses aussi. Que tu ne surgisses pas à l’improviste comme ça parce que j’écoute une chanson. J’aurais voulu qu’on vive tout ce qu’on avait à vivre tu sais. Je sais pas trop ce qu’on serait devenus. Peut être bien que je t’aurais perdu de vue. Ou peut être pas. Peut être que la, maintenant, on déconnerait de mon divorce. Peut être que t’aurais trouvé la femme dont tu rêvais. Que tes enfants me surnommeraient tata. Peut être bien que t’aurais plus de cheveux. Et que je me serais moquée de toi pour ca. Peut être qu’on se ferait des soirées avec les copains. Peut être qu’on aurait été une équipe d’enfer au times up. Qu’on dessinerait encore et que je ragerais toujours devant ton talent. Peut être même qu’ils existeraient encore ces moments ou tu te mettrais un peu à l’écart, et ou je viendrais te voir pour discuter de ce qui ne va pas. Peut être qu’on serait devenu des adultes ensemble. Peut être que je serai devenue adulte moins vite. Peut être même que toute cette peine ne m’aurait pas malmenée comme elle le fait encore aujourd’hui. J’refais le monde tu vois. Ca faisait bien longtemps que ca ne m’étais pas arrivé. Et je crois que c’est la première fois que j’imagine vraiment ce que serait mon présent si tu en faisais encore parti. Et ca roule le long de mon nez beaucoup trop grand. Ca perle au coin de mes yeux. Et mon cœur se serre. Parce que ca aurait été chouette je crois. Vraiment. Et que malgré tout ce que je pourrais imaginer, tu n’es pas la et tu ne le seras plus jamais. J’pensais avoir guérit. J’en ai encore des choses à apprendre tu vois. Et ca fait quatorze longues années que tu n’es plus la pour m’aider. Tu me manques. Et je t’aime.

 

Vendredi 11 janvier 2019 à 9:24

Mon pc est parfois fort perspicace. Ouaip. Cette chanson, elle colle tellement à ce qui se passe dans ma tête depuis mercredi. Tellement. Je t'ai laissé partir trop de fois. Je t'ai abandonné. Et j'ai bien senti dans ta voix que tu ne m'as pas pardonnée vraiment. Je m'en voulais, alors je me suis convaincue que ca t'allais bien cette situation. Que tu n'en avais rien à faire. Parce que c'est tellement plus simple d'être en colère que d'être triste. Mais à bien y réfléchir, c'est contre moi que j'étais le plus en colère. Je ne suis jamais descendue pour te voir, parce que bêtement j'ai pas osé demandé. J'avais trop peur que tu dises non sans doute. Peur aussi que nous n'ayons rien à nous dire, de me rendre compte que cette amitié à laquelle j'ai toujours tenu plus qu'à la prunelle de mes yeux était définitivement morte et enterrée. C'est ca ma plus grande peur aujourd'hui tu sais. Que tu n'arrives jamais vraiment à me pardonner mes erreurs d'il y a dix ans. Je sais que ca n'avait pas l'air de ca, mais je n'ai jamais cessé de me soucier de toi et d'avoir envie de te voir. J'étais juste trop mal pour faire ce qu'il fallait. Et je m'en veux encore, dix ans après. Je ne pourrais jamais changer ca. Mais je peux faire ce qu'il faut maintenant. Je ne te laisserai plus. Jamais. J'sais bien, j'suis pas voyante. J'ai juste cette certitude, parce que j'ai besoin de toi. Parce que tu m'as manqué, beaucoup trop. Et je ne veux plus que ca arrive. Alors qu'importe ce qui se passera, je serai la tant que tu le voudras, pour du vrai. 

https://www.youtube.com/watch?v=Lpjcm1F8tY8&index=1&list=RDLpjcm1F8tY8

Mercredi 22 août 2018 à 23:37

 "Dans l'air brumeux de l'aurore,
Dans le ciel au sombre décor,
J'ai fait volé ton nom si haut,
Comme je l'ai rêvé si fort. 

Je t'ai je crois frôlé du doigt,
Sans jamais vraiment te toucher,
Il me faudra du temps je crois
Pour un jour jamais t'embrasser.

Tu sais j'ai cru t'entendre rire,
J'en garde au moins le souvenir.
Je me rappelle c'était hier,
Ou quelque part dans dans ma mémoire.

J'ai tenté de fermer les yeux,
J'ai attendu et puis j'ai vu
Je t'ai connu.
Je t'ai connu. 

Je ne suis plus qu'une ville en cendre,
Sous mes murailles gisent les méandres
De quelques vagues restes de toi
De quelques bouts de vie tu vois
Non jamais je n't'ai oublié. 
Je t'ai gardé je t'ai gardé
Je crierai ton nom jusqu'au ciel,
Jusqu'au creux de ma citadelle..."

Le cri d'Alep, Les Frangines. Ca f'sait longtemps. Qu'un texte ne m'avait pas transpercée comme ca. Il parle d'Alep. Et pourtant, pour moi, il ne renvoie qu'à toi.
Qu'à ce boulet que je traîne plus ou moins facilement depuis un peu plus de treize ans. J'aurais pu le recopier en entier. Chacune de ces phrases raisonne en moi un peu comme le son d'un vieux cloché. Ca tinte dedans sans que l'on sache bien pourquoi, les émotions se réveillent et lancent leurs petites notes alternant souvenirs heureux et tristesse. Je ne t'oublie pas. Jamais. J'attends. J'sais pas vraiment quoi. Mais je l'attends. Va savoir, il arrivera peut être ce jour où le vert de mes yeux croisera à nouveau les orages qui se cachaient dans les tiens. J'ai pas de certitude sur ce qui arrivera. Je sais juste que ton souvenir restera bien à l'abri, jusqu'à la dernière étincelle. 

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