springsnow - Ca, c'est une petite mine avec une antenne!Je n'aime pas me répéter. Alors rendez vous sur le premier article si ces quelques lignes ne vous ont pas poussé à diriger la charmante petite flèche de votre souris sur la petite croix rouge et si tentante qui orne joliment le coin droit de votre écran ;)Cowbloghttp://springsnow.cowblog.frThu, 21 Feb 2019 11:44:21 +010018014Thu, 21 Feb 2019 11:44:00 +0100Thu, 21 Feb 2019 11:44:00 +0100http://springsnow.cowblog.fr/14-3279424.htmlspringsnowTu vois, je me suis posée. J’ai commencé à t’écrire un roman comme je le fait chaque année. Puis j’ai arrêté. Je mentirais de dire que mes yeux ne piquent pas un peu depuis ce matin ou que les nuits qui vont venir et la journée de demain ne m’angoissent pas le moins du monde. Mais la différence cette année, c’est que ce n’est pas ce qui compte le plus. Ce qui compte le plus c’est ma balade de cet aprem avec un mec super sympa qui me plait, et mon départ demain pour un super week end avec ces gens que j’aime de tout mon cœur et qui me font sourire jour après jour. Pour la première fois, tu n’es pas ce qui compte le plus aujourd’hui. Evidemmen tu es la, dans un coin de ma tête, avec ton sourire en coin et ta veste en jean. Mais tu ne prends pas toute la place, et j'ai bien envie de te sourire en retour. Décidément, qu’est-ce que je fais comme progrès ces derniers temps.

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14Thu, 21 Feb 2019 11:40:00 +0100Thu, 21 Feb 2019 11:40:00 +0100http://springsnow.cowblog.fr/14-3279423.htmlspringsnow]]>My immortalThu, 17 Jan 2019 15:24:00 +0100Thu, 17 Jan 2019 15:24:00 +0100http://springsnow.cowblog.fr/my-immortal-3279360.htmlspringsnowGaétan. Fouquet. J’sais même plus quoi te dire. J’ai encore envie de t’écrire, évidemment. Mais souvent, dès que j’ouvre une page, je ne sais plus quoi dire. L’écran reste désespérément blanc, et je fini par tout fermer. Je ne sais pas trop ce qu’on peut raconter à quelqu’un presque quatorze ans après sa mort. Je ne sais pas ce que tu es aujourd’hui, si quelque part tu jettes un œil sur moi de temps en temps. Un peu comme je le fais chaque fois que je regarde le ciel et que bêtement, je me dis que tu es là, quelque part. Que tu as enfin trouvé une place qui te convient. Que tu es heureux. J’aimerais tellement que tu le sois. J’voudrais te voir sourire, pour du vrai. Sans cet océan de peine qui a suivi cette jolie journée. J’voudrais rire avec toi. J’voudrais que tu me taquines. M'asseoir sur tes genoux. Que tu fasses semblant de me laisser tomber. Que tu me chatouille un peu. Enlever le gel de tes cheveux. M’asseoir contre toi et oublier que les rares fois où ca m’arrive sont invariablement suivies de la sonnerie du réveil. J’voudrais que tu me laisses aussi. Que tu ne surgisses pas à l’improviste comme ça parce que j’écoute une chanson. J’aurais voulu qu’on vive tout ce qu’on avait à vivre tu sais. Je sais pas trop ce qu’on serait devenus. Peut être bien que je t’aurais perdu de vue. Ou peut être pas. Peut être que la, maintenant, on déconnerait de mon divorce. Peut être que t’aurais trouvé la femme dont tu rêvais. Que tes enfants me surnommeraient tata. Peut être bien que t’aurais plus de cheveux. Et que je me serais moquée de toi pour ca. Peut être qu’on se ferait des soirées avec les copains. Peut être qu’on aurait été une équipe d’enfer au times up. Qu’on dessinerait encore et que je ragerais toujours devant ton talent. Peut être même qu’ils existeraient encore ces moments ou tu te mettrais un peu à l’écart, et ou je viendrais te voir pour discuter de ce qui ne va pas. Peut être qu’on serait devenu des adultes ensemble. Peut être que je serai devenue adulte moins vite. Peut être même que toute cette peine ne m’aurait pas malmenée comme elle le fait encore aujourd’hui. J’refais le monde tu vois. Ca faisait bien longtemps que ca ne m’étais pas arrivé. Et je crois que c’est la première fois que j’imagine vraiment ce que serait mon présent si tu en faisais encore parti. Et ca roule le long de mon nez beaucoup trop grand. Ca perle au coin de mes yeux. Et mon cœur se serre. Parce que ca aurait été chouette je crois. Vraiment. Et que malgré tout ce que je pourrais imaginer, tu n’es pas la et tu ne le seras plus jamais. J’pensais avoir guérit. J’en ai encore des choses à apprendre tu vois. Et ca fait quatorze longues années que tu n’es plus la pour m’aider. Tu me manques. Et je t’aime.

 

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blindFri, 11 Jan 2019 09:24:00 +0100Fri, 11 Jan 2019 09:24:00 +0100http://springsnow.cowblog.fr/blind-3279345.htmlspringsnowMon pc est parfois fort perspicace. Ouaip. Cette chanson, elle colle tellement à ce qui se passe dans ma tête depuis mercredi. Tellement. Je t'ai laissé partir trop de fois. Je t'ai abandonné. Et j'ai bien senti dans ta voix que tu ne m'as pas pardonnée vraiment. Je m'en voulais, alors je me suis convaincue que ca t'allais bien cette situation. Que tu n'en avais rien à faire. Parce que c'est tellement plus simple d'être en colère que d'être triste. Mais à bien y réfléchir, c'est contre moi que j'étais le plus en colère. Je ne suis jamais descendue pour te voir, parce que bêtement j'ai pas osé demandé. J'avais trop peur que tu dises non sans doute. Peur aussi que nous n'ayons rien à nous dire, de me rendre compte que cette amitié à laquelle j'ai toujours tenu plus qu'à la prunelle de mes yeux était définitivement morte et enterrée. C'est ca ma plus grande peur aujourd'hui tu sais. Que tu n'arrives jamais vraiment à me pardonner mes erreurs d'il y a dix ans. Je sais que ca n'avait pas l'air de ca, mais je n'ai jamais cessé de me soucier de toi et d'avoir envie de te voir. J'étais juste trop mal pour faire ce qu'il fallait. Et je m'en veux encore, dix ans après. Je ne pourrais jamais changer ca. Mais je peux faire ce qu'il faut maintenant. Je ne te laisserai plus. Jamais. J'sais bien, j'suis pas voyante. J'ai juste cette certitude, parce que j'ai besoin de toi. Parce que tu m'as manqué, beaucoup trop. Et je ne veux plus que ca arrive. Alors qu'importe ce qui se passera, je serai la tant que tu le voudras, pour du vrai. 

https://www.youtube.com/watch?v=Lpjcm1F8tY8&index=1&list=RDLpjcm1F8tY8

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D'hasards en souvenirs. BazarWed, 22 Aug 2018 23:37:00 +0200Wed, 22 Aug 2018 23:37:00 +0200http://springsnow.cowblog.fr/d-hasards-en-souvenirs-bazar-3279101.htmlspringsnow "Dans l'air brumeux de l'aurore,
Dans le ciel au sombre décor,
J'ai fait volé ton nom si haut,
Comme je l'ai rêvé si fort. 

Je t'ai je crois frôlé du doigt,
Sans jamais vraiment te toucher,
Il me faudra du temps je crois
Pour un jour jamais t'embrasser.

Tu sais j'ai cru t'entendre rire,
J'en garde au moins le souvenir.
Je me rappelle c'était hier,
Ou quelque part dans dans ma mémoire.

J'ai tenté de fermer les yeux,
J'ai attendu et puis j'ai vu
Je t'ai connu.
Je t'ai connu. 

Je ne suis plus qu'une ville en cendre,
Sous mes murailles gisent les méandres
De quelques vagues restes de toi
De quelques bouts de vie tu vois
Non jamais je n't'ai oublié. 
Je t'ai gardé je t'ai gardé
Je crierai ton nom jusqu'au ciel,
Jusqu'au creux de ma citadelle..."

Le cri d'Alep, Les Frangines. Ca f'sait longtemps. Qu'un texte ne m'avait pas transpercée comme ca. Il parle d'Alep. Et pourtant, pour moi, il ne renvoie qu'à toi.
Qu'à ce boulet que je traîne plus ou moins facilement depuis un peu plus de treize ans. J'aurais pu le recopier en entier. Chacune de ces phrases raisonne en moi un peu comme le son d'un vieux cloché. Ca tinte dedans sans que l'on sache bien pourquoi, les émotions se réveillent et lancent leurs petites notes alternant souvenirs heureux et tristesse. Je ne t'oublie pas. Jamais. J'attends. J'sais pas vraiment quoi. Mais je l'attends. Va savoir, il arrivera peut être ce jour où le vert de mes yeux croisera à nouveau les orages qui se cachaient dans les tiens. J'ai pas de certitude sur ce qui arrivera. Je sais juste que ton souvenir restera bien à l'abri, jusqu'à la dernière étincelle. 

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PatatraThu, 16 Aug 2018 19:39:00 +0200Thu, 16 Aug 2018 19:39:00 +0200http://springsnow.cowblog.fr/patatra-3279082.htmlspringsnowJ’aurais besoin de craquer. Tu sais, pour du vrai. Parce que la, ca déborde à l’intérieur. Sévère. J’ai honte de moi. De ne pas tenir le coup. De ne pas être foutue de tout mener de front. J’ai honte et en même temps mon petit corps m’a bien fait comprendre que je m’en demande trop. J’voudrais pleurer. Un bon coup, crier fort, hurler tout ce qui est dedans et qui refuse de sortir. Je voudrais mais pas seule. Je voudrais pleurer et sentir une main pleine de compréhension et de tendresse caresser mes cheveux. Je voudrais crier et entendre une voix douce me répondre que j’ai le droit. Je voudrais hurler et que cette voie me dise que tout ira bien. De poser mon bagage la, sans m’en soucier. Je voudrais pleurer, crier, hurler, et en relevant la tête rencontrer une paire d’yeux pleins d’amour et de certitudes, qui me diraient sans aucun mot que je peux me reposer, qu’on va me porter le temps que mes jambes puissent le faire à nouveau. Que j’ai le droit de ne pas toujours être le roc qui encaisse tout. Que la petite fille qui se bat envers et contre tout depuis trop longtemps peut se tenir là, bien au chaud, lovée dans ses bras, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus envie de pleurer. Je voudrais croire à ce que ces yeux me diraient. Y croire suffisamment pour pleurer, crier, hurler, et finir par sourire.

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SunTue, 19 Jun 2018 18:20:00 +0200Tue, 19 Jun 2018 18:20:00 +0200http://springsnow.cowblog.fr/sun-3279001.htmlspringsnowhttps://www.youtube.com/watch?v=NSKHc_iLKhI

Lui il se lève chaque matin. Tranquille. Comme une évidence. On imagine pas qu'il puisse un jour disparaître. Un peu comme ce truc qui me remue la poitrine et les veines. Enfin, c'est pas tout à fait ca. On a bien cru qu'il pouvait disparaître derrière un horizon sombre. On l'a regardé se coucher sans savoir quoi faire. Et la nuit s'est installée. On a cru que la terre cesserait de tourner, que ce joli soleil ne repointerai jamais le bout de son nez. Mais en vrai, ca ne s'arrête jamais de tourner. Jamais. Il était juste la, de l'autre coté. Et la, tout de suite, il brille de mille feux dans mon ciel. 
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Days & sunTue, 15 May 2018 21:00:00 +0200Tue, 15 May 2018 21:00:00 +0200http://springsnow.cowblog.fr/days-sun-3278954.htmlspringsnow
https://www.youtube.com/watch?v=9p-9U53txWQ

Il viendra le jour. Il viendra. La terre sera sombre et les nuits froides. Mais un jour, le soleil se lèvera à nouveau. Il fera chaud et le soleil caressera notre peau. Les traces salées sur nos joues tireront un tantinet nos joues courbées par un sourire. Juste pour nous rappeler ce qu'on aura payer pour ce jour au soleil. Et puis, petit à petit, on guérira. 

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Je me dis que toi aussiThu, 19 Apr 2018 13:24:00 +0200Thu, 19 Apr 2018 13:24:00 +0200http://springsnow.cowblog.fr/je-me-dis-que-toi-aussi-3278905.htmlspringsnowElle raisonne cette chanson. Loin, tout au fond de mon être, les échos des notes et des voix se répercutent un peu partout. J’ai les yeux qui piquent. Je nous revois, gamins, empêtrés dans nos premières « histoires de grandes personnes ». J’me rends bien compte que quelque part, je ne suis pas, et je ne serai jamais, une grande personne. T’sais, cette vision de l’adulte qu’on aimerait nous faire avaler petit. La grande personne qui sait ce qu’elle fait, qui prend un chemin et qui le suit. J’sais pas ce que je fais. Je ne sais pas où je vais. Enfin, je sais à peu près ou je voudrais aller. Mais rien de plus. Et cette chanson, elle raisonne de joie, de toutes ces belles histoires, qui continuent encore aujourd’hui. Elle raisonne de peine aussi, de toutes ces belles histoires qui se sont finies, plus ou moins bien. Elle raisonne du manque de ces êtres chers, qui m’ont quittée et que je me plais à imaginer quelque part. Elle raisonne du malheur, de bonheur, du fragile équilibre qui fait la vie. Qui la rend belle, qui la fait passer trop vite. Elle raisonne, et de vibration en vibration les émotions se transforment en vague, qui se fracasse dans mon cœur, me nouant la gorge. Surtout ma p’tite vie, ne passe pas trop vite. Rappelle-moi sans cesse de profiter au maximum de ces êtres merveilleux qui peuplent ma vie. Rappelle-moi la chance que j’ai. Rappelle moi qu’aussi noir que soit le ciel, nos sourires chasseront les nuages et ramèneront le soleil. Ne me laisse jamais oublier, pour que le jour où je fermerai les yeux, j’ai encore la gorge nouée de larmes de joie à l’idée de tout ce que j’aurai vécu.

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13Thu, 22 Feb 2018 12:23:00 +0100Thu, 22 Feb 2018 12:23:00 +0100http://springsnow.cowblog.fr/13-3278778.htmlspringsnowTreize ans. Aujourd’hui, ca fait treize ans. J’aimerais trouver de belles phrases, entrelacer les mots et les voir devenir un peu ce que j’aurais voulu te dire. Mais pour être honnête, je ne sais pas vraiment ce qui ressortira de notre rendez-vous annuel. Je ne sais pas trop, si j’ai mal ou si je ne ressens plus cette peine qui m’a serré le cœur si longtemps. C’est vrai, c’est moins douloureux. Il semblerait bien que la douleur se fasse discrète, autant que les traits de ton visage me deviennent de plus en plus flou. J’aimerais retenir tout ca, ne pas laisser mes impressions et mes sourires de l’époque se perdre dans le cours de cette vie que je construis sans toi. Et je me souviens, moins bien, mais toujours. Je me souviens mais je ne pleure presque plus. C’est heureux, tu ne crois pas ?  Je n’ai pas parlé de toi depuis longtemps. A bien y réfléchir, je ne parle presque jamais de toi, si ce n’est pour tenter de rappeler aux autres ce que le suicide d’un être cher provoque pour ceux qui restent. Je ne parle pas de Gaétan. Je parle de mon meilleur ami. Mais au fond, je me demande aujourd’hui ce que nous étions vraiment l’un pour l’autre. Je suis restée, je resterai encore longtemps avant que ton regard ne croise le mien. Tu en aurais peut-être des choses à me reprocher, je n’en sais rien. Je ne sais pas tout à fait ce que j’aurais à te dire. Je ne sais pas si on peut fermer un livre comme celui-là. Je ne sais pas si la source de cette douleur qui a coulé sans discontinuer de ma poitrine depuis treize ans commence à se tarir, asséchant cette part de mon cœur qui ne s’est jamais vraiment remise de ton départ. Je ne sais pas si cette sensation de devoir t’écrire pour garder cet espèce de lien entre nous perdurera encore jusqu’à l’an prochain. Aujourd’hui j’en suis la tu vois, je ne sais plus. Je ne sais pas si tu me manques, ou si c’est cette image un peu idéale de toi que j’ai gardé qui me manque. Je ne sais pas ce que j’attends de ces sentiments, de mon égoïsme, de ma honte et du reste. J’ai grandi, peut-être bien que ca vient de la cette impression qu’enfin, je t’ai moi aussi laissé sur le chemin, loin derrière. Qu’un coin de ciel bleu orage brille toujours quand je me retourne, mais qu’il ne me retient plus. Je vais mieux. Et ce chemin est loin d’être fini. Je te retrouverai un jour, vieille, fripée, encore un peu plus bizarre, et ce jour-là, je verrai bien ce que nous aurons à nous dire. L’important après tout, c’est que je me souvienne de ce jour où toi et moi nous étions seuls, dans un couloir, loin du temps, du monde et du reste. Ce moment-là, tes mains dans les miennes, ton souffle dans mon cou et tes bras autour de moi, il n’appartient qu’à nous. Et rien, ni toi, ni le temps, ne pourra me le prendre un jour.

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