Voila. C'est tout. Une semaine, et plus rien n'est pareil. Qui l'eu cru? Quelque part au fin fond du bordel synaptique qui emplit ma tête, quelque chose s'est rompu. A chercher à devenir celle qu'il fallait, j'ai bien faillit oublier celle que je suis. Je ne sais trop encore ou ces choix me méneront, je crois bien n'avoir jamais pris autant de décisions en si peu de temps. Egoïstement. Tristement. Mais égoïstement quand même.
Et si je vous parlais un peu de cette impression qu'une autre dimension s'est soudain superposée à celle dans laquelle je pensais vivre? Non. On m'aurait donc sournoisement déposée sur une autre planète? Après tout pourquoi pas. Pourquoi le voyage interspatial et non les dimensions parallèles? Mais parce que c'est plus fun pardi. Pour en revenir à nos chèvres, (oui j'aime les blagues vaseuses, et alors?), j'attend tranquillement le retour à la réalité, s'il doit arriver un jour. En espérant si possible atterrir sur mes pieds au lieu d'aller fracasser mon joli sourire orthodontique. Après tout, je ne me suis pas trimbalée avec un rail de chemin de fer en travers de ma rangée de quenottes pour le bousiller à la première occasion venue. Non non et non.
Donc, a papoter de la première connerie venue, et vous conviendrez que je suis assez douée à ce jeu, je n'aborde pas en réalité le réel sujet de cet article. Quel est-il? Bonne question, il est bien trop vaste pour être décrit en quelques mots. Mais on pourrait appeler ca la crise de la vingt-trois-aine. Oui, c'est pas mal ca. Ca ne veut rien dire, c'est ridicule juste ce qu'il faut, bref, c'est parfait. Et comme je n'ai finalement pas si envie que ca de m'étaler sur le sujet, je pense reparler de la première connerie venue. Et actuellement, en dehors d'Achmed perché sur le bureau, attendant que j'appuie sur le bouton pour cracher son "Silence, I'll kill you", et de mon lapin qui se prend pour une torpille rampante, oui oui, il n'y a rien de bien surprenant ou d'intéressant dans cette jolie chambre noire éclairée uniquement par la lumière blafarde de l'ordinateur, qui crie d'ailleurs à mes yeux qu'ils regretteront ce petit tête à tête demain matin.
M'enfin, si le pc s'éteint, la musique aussi. Et le silence en ce moment, c'est pas mon pote. On s'entend trop penser quand il n'y a plus de bruit. Des milliers de questions, de réponses fuyantes et trop rapides pour qu'un de mes petits neurones rameurs réussisse à les saisir, le bourdonnement incessant du doute et de l'incertitude, tout ca n'existe plus quand les notes les virent à coup de pied au cul. Et le mieux, c'est qu'à imaginer la petite note de musique filer des coups à la grosse vilaine question, je me marre seule devant mon écran. Une fois de plus, le ridicule ne tue pas. La preuve en est que cette jolie perruque bleue flashy était plutôt pas mal au final. Ca rime, si vous n'étiez pas avec moi ce soir vous n'y comprendrai rien, et vous vous direz simplement que je suis encore plus félée que ce que vous pensiez. Sachez simplement que j'ai des amis génialissimes, qui dans chaque situation savent vous changer les idées. Pouet.
springsnow
Ca, c'est une petite mine avec une antenne!
Jeudi 21 mars 2013 à 23:51
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