springsnow

Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Mercredi 31 janvier 2018 à 10:37

https://www.youtube.com/watch?v=Wt-9WVr9jTc

Lundi 25 décembre 2017 à 21:23

"Savoir que l'on compte pour quelqu'un...

"Elle me décrit avec beaucoup d'émotions une relation ancienne avec un petit ami d'adolescence. Elle l'aime. Lui aussi. Mais chacun a fait sa vie. La distance géographique s'est également installée entre eux. Ponctuellement, leurs routes se croisent. "C'est comme une décharge électrique, je me sens soudain redevenue vivante". Mais la vie les oblige à reprendre leurs chemins respectifs. Alors ils communiquent par mail. Tout le temps. Comme les ados qu'ils sont restés dans cette relation. Et, contrairement à ce que pensent les néophytes, le lien écrit à travers ces discussions électroniques peut être particulièrement intime. Parfois beaucoup plus que le lien direct. On ose parler, échanger, avouer, se confier. Avec moins de freins que ne l'impose la relation directe. Toujours plus dangereuse. Alors Isabelle et Philippe communiquent beaucoup. Et Isabelle confie: "Savoir que l'on compte pour quelqu'un, c'est le plus important. Presque plus important que le contact physique.""

Trop intelligent pour être heureux - Jeanne Siaud-Facchin

Jeudi 14 septembre 2017 à 10:27

J’ai 6 ans. C’est la rentrée. Et j’angoisse. J’angoisse fort. Des regards, des jugements. Parce que je sais que je vais encore cette année être cette gamine seule dans un coin de la cour de récré, à chanter toute seule pour oublier sa solitude. A être mise à l’écart. Trop bizarre, trop décalée, trop gentille, avec les dents écartées, des habits pas à la mode. Une gamine incapable de comprendre les codes sociaux qu’il faut appliquer pour s’intégrer. Et je le sais, ce sera comme ça cette année, celle d’après, et celles qui suivront aussi.

J’ai grandi. J’ai appris. J’ai pas changé. Je meurs toujours de trouille à l’idée de parler aux gens. De devoir m’intégrer. J’ai peur en permanence en vrai. Peur de ne pas être comme il faut, de faire des fautes, de ne pas réussir à m’intégrer aux groupes de personnes que je côtoie. De louper les accords sociaux tacites que je ne vois jamais passer. Alors j’ai appris à faire semblant. Et je le fais bien.

Les gens sont persuadés que je suis sûre de moi, que j’ai confiance en moi, que je suis hyper à l’aise en société, que je suis forte comme un roc et que je peux tout encaisser et tout gérer. Ils me le disent, et moi et la petite fille fragile à la timidité maladive que je suis toujours restée, on se fait un petit check discret entre deux neurones. Je fais semblant, chaque jour. Je me bats. Et je gagne petit à petit.

Mais je n’ai plus peur d’être seule. J’ai le droit d’être moi avec ces gens qui m’aiment et qui sont aussi bizarres que moi. Le droit de laisser parler mon humour à deux balles, de pleurer quand je suis malheureuse, de geindre pour rien parfois, de faire des références à des trucs que personne en dehors d’eux ne comprend, de faire la folle, d’être moi. Alors ca va. Et qui sait, peut être même qu’un jour, je n’aurais plus peur.

Mardi 12 septembre 2017 à 18:59

https://www.youtube.com/watch?v=g2ZuQYCyZNg



Jeudi 31 août 2017 à 21:09

"On était beau
Pourtant on accélérait sans freins
On s'aimait trop
Pour s'aimer bien
On était beau
Souvent, quand on souriait pour rien
On s'aimait trop
Pour s'aimer bien"

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