Ouais, en ce moment, je passe mon temps a pianoter. Puis effacer, puis pianoter à nouveau. C'est pas super constructif, mais ca occupe. Alors au cas ou cet article aboutirait et ne finirait pas comme les autres englouti par la petit flèche de mon clavier, j'vais encore une fois pianoter un peu. Un peu de Gojira en fond, elle a du bon la musique du frangin. Mais on va revenir à Guns N' Roses quand même. Un ciel tout gris point son nez par la fenêtre, qui pourrait bien se mettre à pleurer bientôt et contrarier mes projets pour l'après midi. On verra bien ma foi.
M'enfin, ca me contrarierait fort quand même, parce que c'est vrai que j'en ai bien besoin de cette balade à dos de Loupiote. Pacre que oui, la grande nouvelle de la journée d'hier, c'est qu'en ce moment ce n'était pas encore assez le bordel. Alors, sa propriétaire, à lui, à mon rouquin, a décider de me rappeler et de revenir sur sa décision. Et je me rend compte que je n'ai pas encore parlé de lui ici. Shame on me. Parce que je vous ai parlé de G., et il me semble difficile de parler de ma guérison sans évoquer ce grand rouquin à quatre jambes qui m'a sortie de tout ca.
Il faut bien vous dire qu'entre lui et moi, les débuts n'ont rien eu d'idyllique, on est loin de la petite cavalière prout prout kramerisée qui tombe sur chevalou magique trop beau et qui saute trop bien. Non, c'était la cavalière crado et pleine de l'odeur du fumier du matin (huummm ^^) qui tombe sur trotteur fada de 6 ans tout maigrichon et pas très avantagé physiquement. On est resorti de notre première séance ensemble en se jurant que ce serait la dernière. Impossible que je repose un jour mes petites fesses meurtries sur ce diable roux qui m'avait martyrisée pensant une heure. Sauf que...Cette première séance était, sans qu'on le sache, le début de trois magnifiques années à ses cotés. Lui, il m'a donné un but, un défi. Ses yeux me disaient chaque fois que je rentrais dans son boxe que si je faisais ce qu'il fallait, on pourrait faire de grandes choses tous les deux. Et on en a fait. A notre échelle, on a fait plus grand que ce que j'aurais pu imaginer.
Et c'est cette envie d'aller toujours plus loin avec lui qui m'a tenue éloignée de toutes les dérives trop dangereuses qui me tendaient les bras. Il a été mon petit coin de calme et de sérénité, mon petit bonheur. Et comme toutes les belles histoires impossibles, la notre aurait du se terminer. Et quelque part, s'il n'avait pas cette capacité à se souvenir de nous, il ne resterait de nous que les quelques photos qui pendent à mes murs, et mes souvenirs poussiéreux accompagnés de regrets. Mais non, on s'est battu pour rester ensemble pendant trois ans, et pendant les cinq années qui ont suivi, on a continuer à se battre. Je ne sais pas ou ce virage va nous mener mon beau, ce que je sais c'est que je me battrai jusqu'au bout pour un jour pouvoir de nouveau courir avec toi dans un pré, et rire de tes conneries.
Je crois bien que mon pianotage va s'arrêter la pour aujourd'hui, au final il aura mener à quelque chose. Ciao.
springsnow
Ca, c'est une petite mine avec une antenne!
Samedi 23 mars 2013 à 11:16
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