Ca roule, doucement sur ma joue. Une larme, puis une autre. De fil en aiguille, c'est un torrent qui s'échappe de mes yeux rouges pour venir s'écraser sur le clavier. Pourtant, dehors il fait beau, et les rayons de soleil réchauffent la maison, et peut être un peu mon coeur. Ces images que j'avais rangées bien à l'abri loin de la surface y remontent. C'est toujours comme ca quand je fatigue, les serrures pourtant si solides habituellement se rompent comme un brin de paille trop sec. Et ce soir, tout a craqué au moment ou mon pc s'est mis a crachoté "Puisque tu pars".
Et si, si je devais la laisser partir. Si je finissais par ne plus avoir le choix. Si je devais laisser quelqu'un d'autre construire un "eux" sur le "nous" qu'elle et moi nous formons. Si je ne pouvais plus lui offrir ce qu'elle mérite, et si je devais la laisser s'en aller. Si je devais laisser s'éteindre cette flamme qui me donne l'envie d'avancer jour après jour. Si j'essayais d'arrêter de mourir de peur à cette idée?
springsnow
Ca, c'est une petite mine avec une antenne!
Mardi 25 juin 2013 à 19:50
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