springsnow

Ca, c'est une petite mine avec une antenne!

Vendredi 12 avril 2013 à 18:48

 Oui, ce coup ci, je ne me suis pas loupée. J'ai plané, haut, trop haut. J'ai cru que le rêve pouvait devenir réalité, que ce combat aurait finalement servi à quelque chose. J'ai cru que tu allais revenir. Oui, pour du vrai, j'y ai cru. Et je n'aurais pas du. Mais tu sais comme je suis, une petite étincelle et hop c'est le feu de joie. Elle était la la petite étincelle, on aurait pu, on aurait du s'appartenir. J'aurais du rire à me filer des crampes d'estomac en te voyant faire ton kekos en pâture, j'aurais du pester après tes coups de nez dans le dos qui m'envoyaient systématiquement valdinguer un mètre plus loin, et rire encore de ta tête de petit con mendiant des calins. On aurait du faire encore tant de choses toi et moi mon rouquin. Pardonne moi de n'avoir pas su te rendre tout ce que tu m'as offert, de ne pouvoir t'aider quand tu en aurais besoin.

Mercredi 10 avril 2013 à 9:30

Ou retourner sur ses vieux blogs un matin et lire les articles écrits il y a déjà longtemps. Et finalement, se rendre compte que ce qui n'allait pas depuis plusieurs années semble s'être remis en place. Je réclamais mes yeux d'enfant, mon insouciance, le petit grain de folie qui m'avait abandonnée un jour sans que je sache vraiment pourquoi. 
Aujourd'hui, quand je regarde derrière moi, je souris. Et le mieux, c'est que j'arrive même à sourire du présent et encore plus de cet avenir tout neuf qui m'ouvre les bras. Il est flou, plein d'incertitudes, et pourtant il me plait bien. Peut être même que c'est ce flou, ce chemin qui n'est plus tout tracé et ennuyeux à mourir qui le rend si attrayant. Effrayant aussi vous me direz, m'enfin ca me va. C'est ca l'idée au fond, pour être heureux dans la vie, un jour ou l'autre il faut se lancer dans le vide en espérant qu'un bon gros matelas moelleux vous attendra en bas. Et moi j'ai eu de la chance. 


Mercredi 3 avril 2013 à 20:44

 Si vous m'aviez dit ca il y a quelques semaines, je vous aurais ri au nez. Et pas qu'un peu s'il vous plait. Vous m'auriez dit qu'il allait me manquer, que je me sentirai à ma place entre ses bras comme jamais ca ne m'étais arrivé, que je sourirai bêtement en le voyant me regarder comme il le fait, que je ne comprendrai rien à ce qui nous arrive, et encore mieux, que je m'en foutrai. 
Parce que oui, je me fous de comprendre le pourquoi du comment, je me fous de savoir pourquoi en si peu de temps il est devenu si important à mes yeux, pourquoi je tiens tant à son petit sourire en coin et pourquoi je ressens des sentiments si forts, des sentiments comme jamais je n'en avais connu. C'est perturbant, et un peu effrayant au fond. Mais quand il me regarde et qu'il me tient dans ses bras, je n'ai plus peur de rien si ce n'est, parfois, d'un réveil brutal qui l'éloignerait de moi. 
Et après ma petite tartine de niaiserie genre gamine amoureuse, j'vous laisse en me disant que j'avais oublié à quel point c'est chouette d'être heureuse comme ca ^^

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